Croisière vers Etel du vendredi 22 au samedi 23 avril 2016
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Cette croisière a pour objectif de
rentrer dans la rivière d’Etel, destination nouvelle pour
l’équipage de Solivalio, qui accueille pour deux jours deux habitués du bord avec
Daniel et Stéphane.
La route pour aller de Vannes vers la rivière de Etel, avril 2016.
Vendredi 22 avril 2016 :
Tout d’abord, bien heureux d'avoir les RTT (réduction
du temps de travail) et la retraite pour Daniel, pour pouvoir
bien profiter de notre vendredi pour faire de la voile. La météo est
annoncée très clémente pour les deux jours de croisière.
Ce départ se fera sous un ciel
contrasté avec peu de vent dans le Golfe du Morbihan. Les
températures sont douces. A la sortie de la petite mer et au passage de Port Navalo, la brise est bien établi à 17 nœuds d'ouest. La traversée de la Baie de Quiberon est en
conséquence chose aisée et très rapide avec une mer plate. Comme souvent, le passage de la
Teignouse « le Cap Horn du pauvre » nous fait
rentrer dans le vive du sujet et nous fait bien comprendre que nous sortons de la baie protégée de Quiberon .
Le vent a monté, nous nous
retrouvons avec 20 nœuds établis, un ris est en place. Le bateau
est à fond, le pont est rincé d’eau salé. Il en sera ainsi tout le reste de
la route jusqu’a la Barre d’Etel de l'autre côté de la pointe signalé entre le château Turpault et la cardinal sud "Le Pouilloux". La navigation est rapide, efficace, et sans subir une houle formée du large.
Passage à la pointe de Quiberon, avril 2016.
Château Turpault, signale la pointe sud de Quiberon, avril 2016.
Au près serré, le long de la Côte sauvage de Quiberon, avril 2016.
La rivière d'Etel, et la célèbre Barre d'Etel, rend son approche très particulière. Un banc de
sable se balade en permanence à l’entrée de la rivière,
provoquant un vrai danger pour la navigation.
Une barre souvent impressionnante, est également
présente, pouvant être également une préoccupation. A cela s'ajoute des courants violents digne de ceux du Golfe du Morbihan.
Pour parer à ces difficultés, il
suffit d’appeler le sémaphore présent en veille sur le 13 à l’entrée de
la rivière. Un ange gardien vous répond et surtout vous
guide à l’entrée par VHF, « un peu plus à bâbord,
encore 10° ...etc » . Une expérience nouvelle pour
nous, cela est rassurant avec la barre présente à 50 mètres du
voilier. On se demande même, pendant quelques instants, si l'on nous, nous a pas oublié après un silence à la VHF, tellement la plage, et la barre se rapproche de l'étrave fragile du Gib Sea 92.
Croisière vers Etel, avril 2016.
Entrée de la rivière de Etel, avril 2016
Entrée de la rivière d'Etel, avril 2016.
Samedi 23 avril 2016 :
Le départ, se fera à 8h30. Nous
sommes en retard de ¼ heure et le sémaphore est normalement déjà
fermé car nous sommes 2h15 après la Pleine mer. Le sémaphore est
fermé après les deux heures de pleine mer. Le travail pour nous guider pour sortir de la Barre d’Etel sera en partie fait, par le voilier qui
nous a précédé et le gardien du sémaphore qui ne nous a pas abandonné
tout de même.
Etel, avril 2016
Cimetière à bateau, Etel, avril 2016.
Aussitôt sortie de la zone à banc de
sable le spi est en place. On le gardera jusqu’au passage de la
pointe de Quiberon. Cette remontée vers la pointe de Quiberon dans ces conditions est une formalité, les vitesses tournent autour de sept nœuds.
La suite, c'est encore 20 nœuds bien établis au près serré, avec un passage de La Teignouse un peu sportif et un peu plus encore au moment de faire chauffer la soupe du déjeuner. Un long bord vers le Grand Mont de St Gildas nous permettra de faire route vers un retour sur Vannes.
La suite, c'est encore 20 nœuds bien établis au près serré, avec un passage de La Teignouse un peu sportif et un peu plus encore au moment de faire chauffer la soupe du déjeuner. Un long bord vers le Grand Mont de St Gildas nous permettra de faire route vers un retour sur Vannes.
Belle croisière de deux jours marquée par du vent toujours bien établi et souvent bien supérieur au prévision. La fraîcheur est encore présente en ce mois d'avril. Le soleil, on le cherche encore...